dimanche 26 avril 2020

une blagounette proposée par Catherine Grosjean

Lors d'une rencontre entre Angela Merkel et Donald Trump... on entend ceci :
Angela à voix basse : Mais non, mais non, on ne peut pas envoyer un homme sur le soleil... c'est pas possible !
Donald : Et si on essayait la nuit ?

mardi 21 avril 2020

un poème de Christine

Traverser le désert des nuits,
Y rattraper ce qui s'enfuit
Puis disparaître dans la ville,
Pour un poète, c'est facile.
.
Mélanger les couleurs du temps
Dans le rouge des sentiments,
Comme des perles qu'on enfile,
Pour un poète, c'est facile.
.
Parce que, dans le cœur des mots,
Le soleil d'amour est plus haut
Et que le reste est inutile,
Pour un poète, c'est facile.
.
Mourir pour un oui, pour un non
Dans un univers sans raison,
Pour la liberté volatile,
Pour un poète, c'est facile.
.
Couvrir l'affiche des damnés
Des fleurs bleues de la vérité,
Dans la mascarade civile,
Pour un poète, c'est facile.
.
Partir à l'aube sans un cri,
Sans un regard sur l'infini
Mais avec la rose fragile,
Pour un poète, c'est facile.
.
Ne pas mourir totalement
Pour un nuage menaçant,
N'avoir pas de peurs inutiles,
Pour un poète, c'est facile.
.
Sentiments ©M.KISSINE – ISBN 9782919390519

lundi 20 avril 2020

message de Catherine

Bonjour à Tous,

Voici encore un peu de dépaysement et une adresse à visiter (et à diffuser) : https://www.jesoutiensmalibrairie.com/

Bonne semaine avec belles pages à dévorer et chants d'oiseaux à savourer.

Catherine

jeudi 16 avril 2020

un poème de Christine



Qu'est ce "toujours" ?‎
.
Dis-moi monsieur,‎
Pourquoi les cieux
C'est mieux qu'ici.‎
.
Plus qu'une fois
À cet endroit
On a menti.‎
.
Les habitants
Des océans
Respirent mieux
.
Quand les terriens,‎
Les chats, les chiens
Sont moins envieux.‎
.
Quand les oiseaux
Volant bien haut
Se sont enfuis,‎
.
Souvent la foule
Mange les poules
Et les œufs cuits.‎
.
Dis-moi toujours
La faim d'amour
Avec la mort
.
Est-elle encor
Unie plus fort.‎
Qu'est ce "toujours" ?‎
.
Un, deux ou trois
M'effraient, tu vois
Lorsque, la nuit,‎
.
Leurs yeux brillants
Voyant les gens,‎
Mourant d'ennui,‎
.
S'entretuer,‎
Tout pardonnés
Par leur drapeau,‎
.
Par leurs bons dieux
Dont les grands yeux
Se sont fermés
.
Vraiment, monsieur,‎
J'aimerais mieux,‎
Dans ton été,‎
.
Rêver, dormir,‎
Sans souvenir,‎
Faire un dessin
.
Tout transparent
D'une maman
Tendant ses mains.‎
.
VERROTERIES- ISBN 9782919390311- DLE 2016‎

in memoriam Jean-Charles, par Nathalie Lombardot

Notre ami Jean-Charles Pellier nous a quitté à l'âge de 78 ans, touché par le coronavirus. 
Il a passé sa jeunesse à Valentigney. Passionné de littérature, fervent admirateur de Louis Pergaud mais aussi de Jules Carrez qu'il avait connu, il a longtemps œuvré pour que la bibliothèque de Valentigney, devenue médiathèque, porte le nom de ce dernier. Atteindre son but lui a apporté grande satisfaction : il en parlait avec fierté. 
Jean-Charles fût membre de Parenthèse dès la naissance de cette association, un membre actif, puisqu'il participa au premier Broc'livres sur la place de la République, fut à l'initiative de la soirée Hommage à Louis Pergaud, et de la soirée Spécial Marie-Thérèse Boiteux au centre Belon
Sa bonne humeur et ses allocutions passionnées nous manqueront.
...



lundi 13 avril 2020

un texte proposé par Marie-Hélène

Et alors que Doll marche dans les rues de Berlin, il ressent vraiment pour la première fois que c’est la paix. Il passe devant des immeubles intacts, devant des ruines, sous des cimes d’arbres, il est heureux. En accord avec lui-même. En équilibre.
La vie continue. Ils vont surmonter cette période, eux, les épargnés, les survivants. La vie continue toujours, même sous les ruines. Les ruines ne sont pas importantes, mais la vie est importante. La vie avec ce brin d’herbe en centre-ville, au milieu de mille blocs de pierres brisées. Elle continue toujours.
Et peut-être que les gens apprendront en même temps quelque chose. Apprendront de leurs souffrances, de leurs larmes, de leur sang. Apprendront à contre-cœur, en hésitant ou avec enthousiasme. Apprendront que cela ne peut continuer qu’autrement, qu’il faut apprendre à penser autrement…


                                                                        HANS FALLADA . Le cauchemar
                                                                                                Ecrit en 1946

dimanche 12 avril 2020

nouvelle du 12 avril 2020

Bonjour à Tous,

A cet envoi j'associe toute ma sympathie à l'attention de la famille de Jean-Charles qui vient de nous quitter. Il aimait beaucoup assouvir sa soif de connaissances en passant commande au Coucou qui lit et son sourire va me manquer.

Bien sincèrement

Catherine


samedi 11 avril 2020

triste nouvelle

Nous venons d'apprendre le décès de notre ami Jean-Charles Pellier. Une pensée pour lui et ceux qui l'aimaient. Et un texte qu'il n'aurait pas renié.




mardi 7 avril 2020

poème de Mady

Sois sage, devant la nature,
Et plus humble : tu sauverais
L'avenir de grandes blessures.
Trop de sujets sont sans objet.
.
M.KISSINE
ISBN 9782919390519

lundi 6 avril 2020

commandes et livraisons à domicile


Dès le 7 avril, les articles en stock à la librairie peuvent être commandés soit sur Facebook, soit par mail : lecoucouquilit@orange.fr soit au 06 26 43 40 44 et seront livrés chez vous le samedi. Pour plus de détails, consultez Instagram ou téléphonez.

samedi 4 avril 2020

poème de Mady

Le tailleur de pierre
La maison est bien fraîche et la table accueillante.
Aujourd’hui, le tailleur conte pour ses amis
Le métier de son cœur et l’art dans ses outils, 
Le travail des anciens, transmis, traçant la pente.
Les plans, précieux trésors, dans leur langue savante,
indiqués par le maître en tous détails précis,
décrivent le grand œuvre aux oublis interdits :
tout est numéroté ; la liste est étonnante.
Chaque pierre taillée comporte l’Un, comprend,
avec son caractère et son tempérament,
ce dont l’œil et la main font les choses vivantes.
Ici un œuf marbré, ici l’étoile d’or,
ici la voûte, égale en tous points de l’accord,
Racontent l’harmonie des pierres différentes. 
Mystères–ISBN 9782919390427–DLE2017

jeudi 2 avril 2020

poème de Mady et message d'Irène

La nuit vient sur la terre. À la table défaite
Il reste, étrangement, triste, la vérité,‎
Face à la fiction, puis le marc de café
Comme du sang recuit. C'est lendemain de fête. 
Des noms, des souvenirs on sonne la retraite
Au beffroi de l'effroi. Le mal s'est redressé
Des affres de l'amour. On a mal mesuré
La puissance des fous, leur dogme, leur conquête. 
On ne peut regarder en face le soleil.‎
Il faut observer l'ombre, amie de notre éveil,‎
Écouter, de l'oiseau, l'étincelant message.‎
‎ 
Voici le temps venu de penser l'univers, ‎
D'accompagner le cours de l'esprit vers l'éther,‎
De se tenir debout, de reprendre courage. 
Décomposition – ISBN 9782919390274–DLE 2015‎
Sonnerie d'un vieux sonnet


et, de la part d'Irène, 

...
J’espère que tout va bien chez vous !?
Je te transmets une chanson qui m’a réchauffé le cœur.
Symphonie confinée.
Un moment de plaisir !
A transmettre si tu veux…
...
Irène